Comment ne pas craquer ?
Vous avez beau avoir un plan diététique personnalisé, adapté à vos besoins et à votre style de vie : la peur de craquer est bien présente, qu’on veule perdre du poids ou pas. Même si vous surveillez votre alimentation, vous avez de bonnes recettes équilibrées et faibles en calories, vous tenez un journal alimentaire, vous consultez un diététicien/nutritionniste, et que vous êtes super motivée pour perdre du poids car vous voulez vous sentir en bonne santé, bien dans votre corps. Il y a toujours un aliment qui vous fait de l’œil, qui vous appelle depuis le tiroir.
Vous rentrez chez vous fatigué(e), vous avez faim et le repas n’est pas fait, bref vous sentez que vous allez « craquer ». Le duel malsain entre votre mental et vos envies commencent. « T’as dix kilos à perdre », « regarde ta graisse autour du ventre, une vraie bouée !», « demain sur la balance tu vas pleurer » « épluche-toi une carotte », etc. Vous reconnaissez ces chansonnettes odieuses que fredonne votre mentale ?
Et là, vous croquez quand même dans cet aliment gras et sucré qui vous fait tellement du bien et plaisir. Oh non, j’ai craqué ! La culpabilité vous gagne. Tous les efforts de la semaine pour rien !
Si vous vous reconnaissez, cet article est fait pour vous !
Avant tout chose, je vous conseillerais de bannir le mot craquer de votre vocabulaire. Selon le dictionnaire craquer veut dire « s’effondrer, faiblir » ce qui en dit long sur la relation entre la plupart des gens et la nourriture. Non ! vous ne faiblissez pas quand vous croquez dans un aliment gras et/ou sucré. Votre corps en a besoin. En le mangeant votre cerveau libère de la sérotonine, un neurotransmetteur qui va vous booster et vous mettre de bonne humeur. Quand on est un peu raplapla cela peut faire du bien ! Mais le mental prend le dessus et vous vous sentez coupable.
Saviez-vous que pour prendre un kilo, il faut ingérer 7000 calories supplémentaires à vos besoins énergétiques ? Ce n’est pas ce « craquage » d’environ 200 calories qui va vous faire prendre du poids. De plus, dans un plan diététique équilibré et adapté à vos besoins : ce petit plaisir peut-être intégré . Il n’y a pas de bon ou de mauvais aliment, ni d’aliment interdit ! (Sauf pour pathologie lourde).
– Mais quand je m’autorise un ou deux biscuits ; je mange le paquet. Me répondent certains patients.
Dans ce cas, voici quelques conseils :
Il est important de prendre son temps et d’être conscient de ce que l’on fait. Vous vous apprêtez à vous jeter sur le paquet de gâteau ? Ok mais faites-le de la manière suivante :
Servez-vous dans une assiette, mettez-y 2 biscuits et remettez le paquet dans le placard.
Asseyez-vous et prenez le temps de manger. Observez les couleurs, les formes, les textures, les saveurs qui se mélangent dans votre bouche. Si vous avez des couverts, posez-les à chaque bouchée.
Évitez surtout les écrans, pensez seulement à votre nourriture. Votre cerveau sera vite rassasié.
2. Évitez de dire : « Je veux perdre 10 kg » 10 kilos de quoi ? d’os ? de muscle ? de graisse ?
Soyez précis, 10 kilos de graisse : visualisez cette graisse qui vous entoure le ventre, les cuisses, qui vous ralentit au quotidien.
3. N’attendez pas de perdre du poids pour vous mettre en valeur, faites-vous belle ! Vous sentir belle va vous aider à ne pas vous jeter sur la nourriture. C’est un bon exercice de visualisation : vous vous sentez déjà celle que vous désirez être donc vous agissez comme tel.
4. Trouvez un équilibre alimentaire qui vous ressemble. Des recettes adaptées à vos envies et besoins. Des recettes qui réveillent vos papilles, qui vous mettent de bonne humeur, tout en respectant votre corps. Un diététicien nutritionniste peut vous conseiller.